SENIORS

DSR. Débarqué cet été à Guipry-Messac, Babacar KAMA, fait son nid dans son nouvel environnement. Retour sur une arrivée réussie.

De CFA2 à la DSR. La descente est folle. Folle mais maîtrisée. Un choix de vie, un choix de potes, un choix de cœur qui dessine les traits d’un nouveau port d’attache. Babacar KAMA a quitté Fougères, après quatre années au club, non sans un pincement au cœur mais avec sourire pour le FC Guipry-Messac.Beaucoup de critères ont guidé mon choix. J’ai deux enfants et aligner trois entraînements et un match le samedi, cela devient compliqué”. À Guipry-Messac et ses deux entraînements, le planning n’en est que plus allégé. J‘ai voulu également rejoindre d’anciens potes pour finir ma carrière”. Mais pourquoi Guipry-Messac ? Cela fait longtemps que le président me veut. C’est un club compétitif, ambitieux et sérieux”. 

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Les valises à peine posées, l’ex-Vitréen a déballé sa panoplie de buteur. Déjà quatre en autant de matches et quelques passes décisives également. Son équipe vole, aujourd’hui, au-dessus d’un nid de prétendants. On essaye de garder de la constance et, pour l’instant, cela nous sourit” , analyse Babacar KAMA qui se veut prophète sur les terrains. Je veux aider les jeunes à prendre leur envol en montrant l’exemple, le chemin. Ils sont réceptifs. Je n’ai jamais vu cela dans un autre club”Dimanche, Babacar KAMA et les Guissacois joueront le match des extrêmes face à un adversaire dernier, Noyal-Brécé. Notre tort serait de les prendre à la légère. Eux ne vont rien lâcher. C’est à nous d’être rigoureux”KAMA, lui, pointera peut-être une nouvelle fois le bout de la chaussure pour faire vibrer les filets. Des godasses” qu’il raccrochera dans deux ans pour faire place à la relève”.

>> Source et Crédit Photo Ouest-France