INTERVIEW N°2 – David THOMAS
Pouvez-vous vous présenter : nom, prénom, âge et votre rôle au sein du FCGM ?
David Thomas, 50 ans. Je fais partie du conseil d’administration, où je suis principalement en charge de Sporteasy. Je m’occupe également du club-house en tant qu’adjoint de Gérard, qui en est le responsable. Par ailleurs, je suis adjoint des U17.
Depuis quand encadrez-vous les U17 ?
Je suis avec les U17 depuis qu’ils étaient en U15, cela fait maintenant trois ans. J’ai commencé avec Hussein en U15, puis avec Junior en U16, et aujourd’hui avec Cédric pour les U17.
Comment se déroule votre collaboration avec l’entraîneur principal ?
Cela se passe très bien. Nous échangeons beaucoup, aussi bien sur le plan sportif qu’extra-sportif. Nos rôles sont bien définis et, pour Cédric, j’ai un message : “Tu as toute ma confiance pour les amener au niveau où tu veux les emmener.”
Comment préparez-vous les matchs ?
Nous communiquons principalement par téléphone. Nous discutons le jeudi soir après le dernier entraînement de la semaine pour préparer le match du week-end. Nous échangeons également le vendredi et le samedi matin pour ajuster les derniers détails.
Avez-vous des rituels d’avant-match ?
Oui, je prépare les vestiaires : je dispose les maillots sur les portants, les shorts en dessous, etc.
Quelle est votre philosophie de jeu et comment la transmettez-vous ?
Le comportement doit être exemplaire. Les joueurs représentent l’image du club, que ce soit à domicile, à l’extérieur ou même en dehors du terrain.
Comment gérez-vous les conflits et motivez-vous vos joueurs ?
La motivation des joueurs, c’est surtout Cédric qui s’en charge. Il fait un discours collectif, puis peut s’adresser individuellement à certains joueurs si nécessaire. Il n’y a pas de conflits au sein de l’équipe, car nous veillons à ce qu’ils n’émergent pas. C’est un vrai collectif : nous travaillons ensemble, et le discours de début de saison porte ses fruits. Il n’y a jamais de tensions, les joueurs s’encouragent mutuellement plutôt que de se reprocher des choses.
Quelle est votre approche pour développer les talents individuels et l’esprit d’équipe ?
Cela passe par de petites attentions, comme la préparation des vestiaires ou le fait d’amener des barres céréales avant les matchs. Les joueurs n’hésitent pas à venir me voir. Cédric est là pour l’aspect purement sportif, mais certains joueurs viennent aussi me parler de sujets plus personnels. Les deux sont liés : s’ils sont bien dans leur vie privée, ils le seront aussi sur le terrain, et inversement. Le sport peut les aider à évoluer personnellement. Nous utilisons également beaucoup la VEO : je leur envoie les vidéos des matchs, car voir les actions en vidéo permet une analyse différente de celle en direct.
Quels sont vos objectifs pour les U17 ?
Les faire progresser au maximum. L’année prochaine, ils monteront en U18 et joueront la Coupe Gambardella, qui est une compétition importante. Comme ils étaient déjà en U17 l’année dernière, nous avons dû commencer cette saison en D2.
Pouvez-vous nous raconter une journée type de match ?
Je me rends soit au club, soit directement sur le lieu du match. Dès le matin, je fais un tour au club et j’aide Gérard au club-house si possible. Une heure et demie avant la rencontre, je prépare les vestiaires. Nous donnons rendez-vous aux joueurs 1 h 15 avant le match (pour les matchs à domicile). Une fois tout le monde arrivé, nous faisons la causerie et annonçons la composition de l’équipe. Ensuite, nous leur laissons 15 à 20 minutes entre eux, où ils peuvent écouter de la musique, se détendre et se préparer. En général, nous ne retournons pas aux vestiaires après cela : les joueurs nous rejoignent directement sur le terrain synthétique pour l’échauffement. Pendant cette phase, si nous jouons à domicile, je m’occupe de la VEO, je gère la tablette et, s’il y a un arbitre officiel, je vais le voir pour finaliser les détails.
Pouvez-vous nous partager une anecdote au sein du FCGM ?
Je peux évoquer une belle année passée avec Hussein, et en profiter pour lui adresser un message : “Quand tu veux, tu me refais un couscous !” Il nous avait préparé un couscous dès le vendredi, et c’était mémorable !